Yusaku Godaï échoue constamment à ses examens universitaires. Il accuse copieusement ses voisins de pension alors qu’il n’est lui-même pas des plus zélés quand il s’agit d’étudier. Il annonce pour la énième fois qu’il va quitter son logement lorsque la nouvelle gardienne se présente à la Maison Ikkoku. Subjugué, Godaï tombe instantanément sous le charme de la jeune femme et garde sa chambre sous les remarques moqueuses des autres pensionnaires, tous hauts en couleurs. De la mère de famille avec son fils de 5ans, au voisin obsédé et à la voisine portée sur la fête et la boisson qui se ballade en sous vêtements dans les couloirs, chacun sera là pour donner du travail à Kyoko Otonashi, qui ne leur a pas avoué qu’elle est veuve à seulement 20ans et toujours fort éprise de son mari.

A l’occasion du Grand Prix 2019 obtenu à Angoulême par Rumiko Takahasi, les éditions Delcourt ressortent un des titres phares de la mangaka, Maison Ikkoku, à savoir l’histoire qui est connue en France en version animée sous le titre de Juliette Je T’aime. Cette « perfect edition » correspond à un volume double. Ce premier volume se concluant par une interview de 3 pages sur le contexte du scénario et comportant un marque page aux couleurs de la sur jaquette de couverture. On retrouve avec plaisir les éléments habituels développés par la mankaga, un personnage féminin fort, des situations comiques à répétition et notamment beaucoup de malentendus et autres quiproquos. Le trait caractéristique de Rumiko Takahashi est bien évidemment très présent également.

Un vrai plaisir de (re)lire ce manga majeur dans cette belle édition bien dense. Vivement le tome 2 !

Tiphaine