Misaki est de plus en plus attachée à Nio, ce petit garçon qui se transforme en plésiosaure une fois aspergé d’eau. Dans ce tome, on comprend que le lien qui existe entre eux est bien plus fort que celui qu’elle croyait, et surtout remonte à bien plus longtemps. Y aurait il un rapport avec son grand père décédé, ancien chercheur et naturaliste, propriétaire d’un musée qui ressemble aux anciens cabinets de curiosités ? Nous n’en saurons pas plus dans ce volume 2. Par contre, nous en apprendrons beaucoup sur les circonstances de l’enlèvement de la jeune fille milliardaire qui a eu lieu dans le premier tome. La complice, survivante du crash de l’avion, continue de chercher les lingots tandis qu’un autre des ravisseurs se trouve à l’hôpital. Tous les personnages de cette aventure se retrouvent sans le chercher dans la périphérie proche de Misaki. Le souci étant que cacher l’existence de Nio devient de plus en plus difficile.

Tout d’abord, soulignons la qualité, toujours aussi magique, du dessin de Iwahara. Tout en détails, avec des décors fouillés et de remarquables représentations animalières, ces illustrations sont de véritables plaisirs pour les yeux. L’auteur ne se prive pas non plus de clins d’œil à la culture occidentale, notamment avec un certain personnage de comics US que vous reconnaîtrez, perdu dans sa cabane avec son molosse. Du côté du scénario, cette variation autour des légendes type « monstre du Loch Ness » est fort sympathique avec un petit côté suspense avec toute l’histoire (très classique pour un manga) d’enlèvement et la peur de voir le gentil monstre découvert. On attend beaucoup du troisième et dernier tome avec, on l’espère, une visite au musée qui pourrait être grandiose.

Un excellent moment de détente et une qualité qui ne se démentent pas pour le deuxième tome de ce triptyque à la saveur fantastique et écologique.