Vraiment quelle jolie série pleine de fraîcheur et de fantaisie !

Avec la fin du triptyque « Le monde Misaki », on découvre les origines de Nio, sorte de monstre marin aux grands yeux attendrissants qui se transforme en petit garçon quand il est en empathie avec un personnage et qu’il l’embrasse sur la bouche.

Nous apprendrons aussi les motivations du grand-père de Misaki et pourquoi celle-ci a été éloignée du village de son enfance pendant 10 ans.

Nous verrons également si les trafiquants loosers récupèrent leurs lingots perdus au fond du lac.

Mais à travers ce récit qui se présente à la fois comme un conte et comme un polar, l’auteur tiendra un propos plutôt écologique. Bien plus qu’une belle histoire, « Le Monde de Misaki » a une autre portée, comme c’est souvent le cas pour les mangas publiés par Akata-Delcourt. Nous avons là un propos critique envers un monde toujours plus avide d’argent qui en oublie les valeurs humaines.

Servie pas un dessin toujours aussi majestueux dont on ne peut se lasser, cette fin de récit vous comblera. Point de déception à l’horizon, tout est bouclé et pas du tout bâclé.

Une très belle découverte que ce shônen poétique en trois tomes qui n’a que des qualités.