Kaya est la secrétaire idéale. Et même bien plus que cela. Il n’y aurait pas de soucis si son chef, le directeur adjoint d’une société d’arts de la table, ne buvait pas son sang. L’ingénue Kaya semble posséder une hémoglobine au goût si savoureux que son vampire de supérieur parait devenu accro. Constamment en émoi, l’employée dévouée se rend compte qu’elle a développé de dangereux sentiments pour celui qui ne la considère que comme un « repas ». Elle cherche alors à fuir, demandant de l’aide au frère humain de son patron.

Ce volume nous permet de découvrir la grande ambivalence des sentiments des deux protagonistes principaux. La simplicité n’est pas de mise et aucun des deux n’accepte son attirance irraisonnée pour l’autre. Dans un même temps, nous continuons d’en apprendre plus sur les vampires évoqués dans ce manga. Nous faisons également la connaissance de deux nouveaux personnages : la mère des deux directeurs adjoints et un autre dirigeant de société qui va se rendre compte des talents de Kaya.

Le récit se révèle toujours aussi agréable à lire. L’humour est un peu moins présent puisque les tourments sentimentaux prennent l’ascendant dans ce second volume. Le tout restant assez tortueux pour ne pas sombrer dans la guimauve. De plus, la vision de l’auteur sur les vampires continue d’offrir une variante intéressante au mythe.

Un shôjo gothique simple et efficace qui se poursuit bien sur la lancée du premier volume.