Steamboy, vol. 2/2Année de sortie : 2010

Auteur : OTOMO Katsuhiro
Editeur : Glenat manga



Collection Art of

Album avec jaquette format comic,

184 pages couleurs

Date de parution : janvier 2010

ISBN : 978-2-7234-7046-9

Annoncée en fin d’année 2009, la sortie simultanée des deux volumes du manga adapté du film « steamboy » a eu lieu fin janvier 2010. Autant dire que l’on rongeait notre frein et que l’attente commençait à être longue. Mais les éditions glénat nous offrent là un véritable petit bijou graphique du créateur d’ « Akira ».

L’heure des combats a sonné dans ce second tome. C’est l’occasion de voir se déployer sous nos yeux ébahis encore plus de machines aux mécanismes improbables. Tiraillé entre la dévotion scientifique de son grand père et la folie naissante de son père, Ray cherche avant tout à protéger les siens et le monde. Il se comporte en pacifiste convaincu tout en faisant preuve de courage et de malice. Il défend ainsi la formidable sphère créée par ses aïeux et continue ses propres investigations, fabriquant de ses jeunes mains de formidables outils techniques. C’est dans cette partie qu’il va définitivement devenir ‘Steamboy’, surnom donné fort à propos par son grand-père.



Les planches sont évidemment toujours aussi impressionnantes avec plus de pleines pages que dans le volume un. L’utilisation des flous pour les explosions semble mieux maîtrisée dans cette partie du récit. Les machines se multiplient et nous en mettent plein la vue tandis que nous assistons impuissants à la destruction saisissante des monuments de verre et de métal de l’exposition universelle londonienne.

Le récit se veut une ode à la science et aux progrès technologiques. Cependant, il met en garde le lecteur contre les dérives d’une utilisation trop intensive du progrès. Nous assistons à la fois à la décadence de personnages, comme le père de Ray, qui se laissent dépasser par leur soif de pouvoir, et la rédemption d’autres, telle Scarlett qui défend le jeune garçon coûte que coûte. Dommage que le petit chien Columbus n’ait pas été plus exploité comme pendant humoristique dans cette deuxième partie.

Une adaptation très fidèle du film d’animation ‘Steamboy’ qui a le mérite d’être publiée en grand format, en couleurs et avec un nombre de pages conséquent.

Tiphaine