1924. Kujô, un jeune japonais de 15ans hyper méticuleux et studieux vient étudier en Europe, aux pieds des Alpes dans la prestigieuse institution Sainte Marguerite. Il n’arrive pas à se faire des amis et se retrouve accusé du meurtre d’un homme aux hautes fonctions politiques dont il est l’unique témoin. Il faut dire que de nombreuses légendes existent à Sainte Marguerite et que l’une d’elle annonce l’arrivée du Dieu de la mort au Printemps. Même si Kujô est arrivé en automne, il a bien vite été surnommé par les autres « Dieu de la mort ». Heureusement, le jeune garçon fait la connaissance de Victoria. La jolie jeune fille, qu’il prend d’abord pour une poupée en biscuit grandeur nature, passe son temps au sommet de la bibliothèque de Sainte Marguerite, entourée de livres. Elle semble une source inépuisable de savoir. Bien des secrets l’environnent mais pour Kujô elle se montre toujours d’une aide précieuse en l’échange de quelques gâteaux japonais.





Un début de série avec des personnages tout à fait énigmatiques et un héros plutôt maladroit qui démarre sur des chapeaux de roues. L’ambiance des décors et des costumes est résolument gothique pour une aventure qui se déroule dans un pays fictif avec des énigmes teintées de fantastique. Victoria, fille aux allures de poupée ou jouet qui s’anime pour certains personnages choisis, est la clef de voûte de ce manga. Etrange et envoûtante, elle n’a pas fini de fasciner tant les héros qui la croisent que le lecteur qui la découvre.





Ambiance gothique et mystérieuse pour un manga qui se sert d’un monde parallèle à une époque révolue pour nous parler aussi du choc des cultures.