Tokidoki est un lycéen plutôt dans la norme, assez tranquille, qui ne veut surtout pas de problèmes et fait bien en sorte de les éviter. Par contre, il est carrément nul en histoire et arrive très loin de la moyenne dans cette matière, pourtant enseignée par son professeur principal. Du coup, il n’a pas vraiment le choix et accepte de participer aux cours d’été dispensés dans cette matière. Pour cela, il se rend dans un nouvel établissement où il reçoit des lunettes extraordinaires. Lorsqu’il les porte, il se retrouve transporté dans un monde virtuel retranscrivant fidèlement le Japon de l’époque Edo. Malheureusement pour lui, il croise soudain un chevalier et son familier – un yokaï – qui lui foncent dessus et le blessent à l’œil gauche, cassant les lunettes au passage. Le monde virtuel ne disparaît pourtant pas et Tokidoki se retrouve dorénavant enfermé dans le Japon de l’époque Edo et entouré de yokaï plus ou moins agressifs.



Avec des graphismes particulièrement soignés, notamment au niveau des décors, ce premier volume d’Amatsuki attire bien l’œil. Les personnages sont attachants et le fait de retrouver toutes sortes de yokaï nous intéresse particulièrement. Le tout est bien équilibré entre les mini combats, les rencontres de nouveaux personnage, la découverte du monde… On apprécie que ce premier volume ne cherche pas à être trop didactique et ne nous assomme pas d’informations comme c’est parfois le cas dans certains mangas. Des petites touches d’humour, pas lourdes, allègent encore plus le récit.



Un bon début de série. Par la suite on espère des combats un peu plus consistants et des yokaï bien étonnants. Mais vu le commencement, on y croit !