Yûsei Kurushu continue d’absorber la chance des criminels qu’il poursuit inlassablement les condamnant ainsi à une mort certaine. Cette chance, il la redonne à sa fille Karine, qui en est cruellement dépourvue et risque à tout moment de passer de vie à trépas sans elle. Notre « Luck Stealer » se concentre en général sur des criminels ciblés par d’autres tueurs ou gros pontes du banditisme qui font appel à lui. Parfois, il agit de son propre choix et élimine des êtres malfaisants de la société qui maltraitent d’innocentes victimes.



Un de ses anciens amis, un brillant scientifique qui cherche à trouver un moyen de fixer la chance sur Karine, se fait harceler par des yakusas. En voulant le protéger, Yûsei se fait un peu trop repérer. En outre, un de ses « employeurs » le précipite dans un piège qui le met directement dans la ligne de mire d’un des plus éminents policiers aux méthodes peu orthodoxes.

Dans ces conditions, fournir quotidiennement sa fille adorée va devenir de plus en plus compliqué. Mais Yûsei ne semble pas près d’abandonner.



Toujours autant de tension dans ce thriller où l’action et les rebondissements ne manquent pas. Notre anti-héros plus ou moins caractériel mais extrêmement attirant pour la gent féminine exerce une aura sur tous qui force le respect. Il calcule froidement ses actions, motivé par le seul but de protéger sa fille. Cette espèce de compte à rebours perpétuel au cours duquel Karine doit constamment être réapprovisionnée en chance instaure un rythme infernal à la narration et précipite Luck Stealer dans une spirale meurtrière sans fin.

Pour la première fois, on parle de ‘vampires aspirant la chance’ pour qualifier Yûsei et sa fille. Et si des explications plus fantastiques étaient à venir ?

Ce rythme du scénario et le dessin tout à fait agréable sur l’ensemble des cases, attestent de la qualité de cette série qui se montre un shônen dynamique et bien prenant.