Freesia, vol.3Année de sortie : 2010

Auteur : MATSUMOTO Jirô
Editeur : Kaze Manga



Collection Seinen

208pages NB

Date de parution : 23/09/2010

ISBN : 978-2-84965-947-2



Kanô va finalement réussir à mener à bien sa mission, malgré la sévère blessure qui lui a été infligée. Il faut dire qu’avec Mizoguchi qui ne souhaite que le voir mort, le travail n’est pas facilité. Et ce n’est pas chez lui qu’il va trouver du réconfort avec sa copine complètement folle. A moins qu’elle aussi ne soit le fruit de son imagination. Car il devient quelque peu délicat de savoir si ce qui se déroule est réel ou si Kanô est en pleine crise de schizophrénie. En tout cas, « le fantôme » va continuer de le hanter et les relations avec Mizoguchi se font de plus en plus violentes. Comment Kanô va-t-il pouvoir continuer à travailler dans ses conditions ? Est-ce que Melle Higuchi va continuer de le couvrir ?



La fin de ce 3ème volume nous révèle dans un flash-back un événement particulièrement violent qui pourrait expliquer le traumatisme psychologique que vit Kanô. A moins que cet événement ne soit la première manifestation de sa pathologie.

Quoiqu’il en soit, Kanô continue sa descente aux enfers. De plus en plus violent et instable, il représente une véritable menace pour son entourage. Combien de temps pourra-t-il tenir avant que l’irréparable ne se produise ?



Jirô Matsumoto développe encore d’avantage la folie de son personnage. Dans un monde ultra violent, où les garde-fous semblent avoir volé en éclat, il laisse libre court à tous les excès possibles. Kanô ne trouvant plus aucun repaire ne peut que continuer de sombrer, entraînant à sa suite tous ceux qu’il côtoie.



Le scénario de Jirô Matsumoto reste relativement opaque, mais se révèle captivant. Vous souhaiterez très certainement comprendre un peu mieux Kanô, afin d’expliquer ses gestes et ses réactions surprenants. Mais comment faire pour appréhender la folie d’un homme ?

Les éléments du passé qui sont révélés en fin de volume sont quelques pièces du puzzle. Peut-être qu’avec d’avantage d’éléments vous pourrez vous faire une opinion définitive, mais il y a fort à parier que Jirô Matsumoto gardera le meilleur pour la fin.



Xavier