Ryu doit quitter la cité Robot, entièrement détruite. Il se résout à reprendre la route, toujours en quête de la civilisation.

Il tombe alors sur une curieuse forme de symbiose homme/arbre. Puis, ses compagnons sont capturés. Il arrive à proximité d’une nouvelle ville, attiré par la lumière d’un phare gigantesque qui semble donner leur ligne de conduite aux habitants de la cité. Celle-ci est dirigée par un « dieu » qui rejette tous les enfants nés mutants hors les murs et ne conserve que les « vrais » humains avec lui. Ryu doit à la fois protéger son compagnon Cyclope mais aussi pénétrer dans la ville afin de libérer God des geôles où il est maintenu prisonnier.



Un volume très dense, riche en illustrations et en information.

La « griffe » de Ishinomori est partout, surtout à travers des créatures et des superbes (et nombreuses) doubles pages sans texte.

Le noir et blanc se trouve sublimé par les détails.

Le mouvement est aussi très bien mis en valeur, à travers des combats spectaculaires, qui impressionnent beaucoup plus que les scènes de bataille (souvent fouillies) que l’on retrouve dans la plupart des mangas actuels.

La patine fait bien les choses et on se délecte décidément des œuvres un peu plus anciennes qui ont fait date dans l’histoire de la BD japonaise.



Le propos tenu reste moderne et relativement dénonciateur.

Le récit fait parfois peur quand on voit des bulles occuper la moitié des cases. Mais le procédé se justifie amplement, surtout vue la teneur des révélations.



Une série dont la qualité ne se dément pas avec ce troisième volume.