Le système de recrutement du parc d’attraction Zombillenium est plutôt simple : il suffit d’être mort ! Bon, cela paraît facile comme ça mais en réalité la gestion d’une masse salariale conséquente se révèle un casse tête comme ailleurs. D’autant que les riverains –vivants- font plutôt la tête de n’avoir aucune possibilité d’emploi face à des zombies, vampires ou même la seule humaine, la sorcière Gretchen. D’autant que le chômage caracole à 25% dans la région. Alors quand on connaît la notoriété de Zombillénium, on comprend qu’il y ait quelques aigris...



L’ambiance n’est donc pas franchement au beau fixe, alors quand on ajoute en plus une famille de visiteurs un rien pénibles, on peut s’attendre à tout ! Et pourtant, on ne parvient pas à déjouer les pièges scénaristiques de l’habile Arthur De Pins, qui nous emmène où il veut et pas où l’on croit aller !



Toujours aussi jubilatoires, les chroniques de ce parc farfelu se révèlent moins potaches que dans l’opus précédent. En revanche, les remarques sur les ressources humaines viennent à point nommé, toujours à propos et si drôles dans leur juste exagération !



On aime découvrir de nouveaux personnages comme le démon Astaroth en pleine crise adolescente et la visiteuse obèse et complètement inhumaine et odieuse dans ses actions.

On adore la présence de l’exemplaire spécial de « La Voix du Nord » consacré aux tragédies attenantes au Zombillenium. Nous vous recommandons fortement de le lire après la bande dessinée car il vous apportera des éclaircissements dont vous risquez fort de vous délecter !



Un second tome largement à la hauteur de nos espérances qui confirme que « Zombillénium » est une série d’humour noir fantastique incontournable.