La petite équipe envoyée récupérer la jeune héritière prisonnière des Orcs s’est faite disloquer lors de la charge de cavalerie contre les Orcs. Ces derniers ont fait trois prisonniers, tandis que deux hommes ont réussi à s’échapper et que le nain de l’équipe a disparu. De toutes les façons, la mission avait volé en éclats lors de la mort du gobelin qu’ils avaient avec eux et qui constituait leur unique monnaie d’échange.


Les survivants poursuivent donc tant bien que mal leur route (qui va s’arrêter très vite pour certains). Les uns conserveront la ligne de conduite et les valeurs qui ont été les leurs dès le début de la périlleuse aventure, les autres révèleront des cachotteries et des intérêts moins purs que prévus.





Les batailles continuent de faire rage entre les vengeances, les essais de libérations de prisonniers et les nouvelles attaques de cavalerie. On en apprend plus sur les motivations des Orcs et leur mode de vie (représailles post bataille, hommage aux morts, devenir des captifs, festivités du campement d’été…) et l’on suit avec intérêt les membres de la compagnie initiale dans leur réussite et/ou leur débâcle.





Le dessin toujours aussi impressionnant de cette épopée d’heroic fantasy nous en met une fois de plus plein les yeux. Les détails des expressions, des costumes et des décors sont sidérants. Tandis que Lereculey maîtrise le mouvement à la perfection (ce que l’on voit très bien à travers la fluidité de ses équidés et leurs expressions hyper justes par exemple).





Un diptyque qu’on ne lassera pas de regarder et de re-regarder, encore et encore !