Ash a été libérée de sa prison après quatre cent ans par Faust. Elle est par conséquent son « grâal ». Quand elle se refait capturée par les religieux qui veulent exploiter ses pouvoirs, Faust élabore un plan pour la sauver. Mais pas facile de côtoyer le Diable, car telle est bien la véritable identité de Ash.
Ce diable s’avère toutefois un rien sentimental et pas uniquement destructeur même si certains en paieront les conséquences.

C’est avec la splendide couverture représentant une Ash envoûtante et flamboyante (en contraste avec la jeune fille paraissant mal à l’aise et un peu effacée sur le tome 1) que nous entrons de plein pied dans la conclusion de ce diptyque sulfureux. D’ailleurs, les lecteurs inscrits sur le forum Soleil ne s’y sont pas trompés, lui octroyant quasi à l’unanimité le vote pour la meilleure couverture du mois d’octobre 2011.

Et l’on peut dire que la couverture donne effectivement le ton. Celui d’une héroïne plus affirmée, qui se connaît maintenant mieux que quiconque et assume clairement ses choix. Le dessin de Krystel était déjà bien en avant sur le premier volume mais il transcende ici totalement les personnages, leur donnant une magnifique (parfois dangereuse) consistance. On peut presque dire que ces illustrations fournissent précisément une âme aux protagonistes de ce récit.

Du côté du scénario, on apprécie vraiment la personnalité donnée à Ash. L’ambiance entière du diptyque se montre plutôt originale dans sa réinterprétation du mythe de Faust. Et le propos sied parfaitement à la collection 1800.

Notre conseil : la publication de ce tome doit vous encourager à relire le précédant pour ne pas passer à côté des détails.