Collection : Conquistador
Album cartonné/64pages couleurs
Date de parution : 30 novembre 2011
ISBN : 978-2-7560-1960-4
Tandis que Richard Drake et Mister Jones traquent Lord Faureston, la langueur de Miss Lacombe ne fait que s’intensifier. Richard Drake la suit quasiment pas à pas mais reste toujours à une longueur de retard face à celui qui pourrait bien être un vampire.
Mais sous la lumière des bals, tout comme au fond de l’épais brouillard londonien, émerge une séduisante femme en corset sombre. Lady D’Angerès s’intéresse de près à Richard Drake et à sa traque. Elle semble au courant de beaucoup de choses, notamment touchant à l’énigmatique Comte D.
Richard Drake lui-même cacherait-il certains secrets ? C’est en tout cas ce que sous-entend la ténébreuse Lady.
Ce deuxième tome de la série D. s’approche toujours plus de l’œuvre de Stocker. On retrouve des similitudes dans les agissements vampiriques de même que dans la maladie de Miss Lacombe qui s’apparente beaucoup à celle de Lucy Westenra.
Si le scénario, et ce nouveau personnage de Lady, nous suggèrent que des révélations auront lieu par la suite, je trouve que la série manque encore un peu d’impulsion. Elle reste très collée à des références revendiquées.
Ce second tome s’avère néanmoins beaucoup plus rythmé que le précédant qui se cantonnait grosso modo à une présentation des personnages et de l’ambiance de la série.
Mais, malgré les déplacements dans le Yorkshire et les passages du journal de Drake dans son aventure africaine, je ne me suis pas sentie happée par la narration.
J’attendais beaucoup de D.. Après le grand plaisir pris à la lecture de Garulfo et De cape et de crocs, une série vampirique écrite par Ayroles m’attirait au plus haut point. Mais la déception reste hélas présente avec ce second tome, la série manquant pour moi singulièrement d’humour.
Ayroles est un conteur cultivé et polymorphe. Il est bien dommage que son talent ne ressorte pas mieux sur D..
Malheureusement, je n’adhère pas au dessin de Maïorana et je me focalisais d’autant plus sur le scénario de D..
Je ne qualifierai pas pour autant cette série de mauvaise. Mais je préfère avertir le lecteur qu’il faut laisser de côté les références vampiriques et les deux séries phares du scénariste sinon on passe complètement à côté de D..
Retenons de ce second tome, l’apparition d’un personnage féminin qui ‘crève l’écran’, une narration plus rythmée avec une rupture de l’unité de lieu, et une promesse de révélation choc pour les prochains volets de la série.
Tiphaine |