Après trois années de combats contre l’Imperium, Lone Sloane quitte opportunément Nabuklon, suite à l’appel de son ami Yearl. Ce dernier lui apprend qu’il a une fille et que celle-ci vient de se faire kidnapper pour servir les bordels de Delirious.
Bien des années après, voilà donc Sloane et Yearl de nouveau embarqué vers le plus haut lieu de débauche de la galaxie.
Mais le voyage se révélera bien entendu semé d’embûches et de complots et Lone Sloane va de nouveau à la rencontre de bien des ennuis.

Après des années d’errance à l’instar de leur personnage principal, les planches de ce volet 2 de Delirious voient le jour pour le plus grand plaisir de tous les admirateurs de Druillet (et de l’état d’esprit de Métal Hurlant et de la Genèse de la SF en BD).
On retrouve donc cette profusion dans le détail, ces cases aux dimensions extrêmes et ces références érotiques et phalliques omniprésentes. On se retrouve happé par le tourbillon des couleurs complètement appropriées de Jean Paul Fernandez. Et comme toujours, on adore ces vaisseaux aux allures animales : insectes, poissons et pachydermes métalliques qui forment nuées, bans et troupeaux serrés pour mener à bien leurs attaques au service de tyrans divers.
Le propos quant à lui reste toujours le même : une lutte incessante pour la Liberté et contre toutes les sortes d’intégrisme.

Retrouvez donc le plaisir vintage des débuts de la SF dans un album inédit et profitez-en pour admirer les pages d’études graphiques et lire les éclairantes pré et post faces ainsi que le mot du coloriste.