Après maintes péripéties qui ont mené à sa ruine, William Legrand vit dorénavant sur l’île Sullivan. Il reçoit de temps à autre un ami, le narrateur de l’histoire. A l’occasion d’une de ses visites, le narrateur découvre un William Legrand exalté par une insolite découverte : un scarabée dorée qui paraît presque enrobé de métal précieux. William a prêté sa découverte mais il souhaite la partager avec son ami et lui montre un papier où il a réalisé le croquis de l’insecte.
Le narrateur n’y découvre qu’un dessin ressemblant à un crâne humain et se moque de son hôte. Celui-ci, vexé, chasse son ami sans ménagement. Et se met à collecter et agencer des chiffres, des chiffres, des chiffres à longueurs de journées inquiétant fortement son serviteur.
Soudain, William paraît enfin sûr d’avoir fait une découverte majeure et fait rappeler en urgence son ami par son serviteur.

Corbeyran retranscrit ici parfaitement l’atmosphère semi fantastique instaurée par E A Poe dans ses histoires fantastiques.
Le dessin de Marcel, sert clairement le propos, ne dénaturant pas l’histoire et lui donnant les relents mystérieux nécessaires pour capter l’attention du lecteur.
On se retrouve donc avec un récit à la fois d’aventure, de fantastique et même de piraterie qui nous tient en éveil tout au long de la lecture.
Les 48 pages sont à la fois synthétiques et assez détaillées pour nous éviter d’avoir un goût de trop peu.

A n’en pas douter, Le Scarabée d’or va devenir l’un des titres phares de la bonne collection Ex-libris des éditions Delcourt.