Nikki n’en a pas fini de causer des soucis à ses compagnons de route l’arnaqueur Sam et le loup garou Issuzu. Non contente d’être poursuivie par tout le monde, elle contrôle bien peu son caractère explosif et tape ou parle sans réfléchir. Du coup, les ennuis s’enchaînent comme par exemple l’énorme trou béant dans la coque de leur vaisseau spatial le Dodo. Pas moyen de continuer de voler ainsi, une halte s’impose chez des réparateurs talentueux. Cela coûte cher mais Sam trouve rapidement une solution pratique pour le paiement.
Le temps de remettre le Dodo en état, nos trois compagnons visitent l’antre des Orcs. De nouveau, Nikki ne va pas pouvoir s’empêcher d’intervenir. C’est ainsi qu’elle déclanche un enchaînement d’événements qui la propulse pour une partie des Orcs comme la réincarnation de leur déesse et pour les autres comme une sorcière usurpatrice.

Toujours autant d’action et de gaffes dans ce troisième tome de Azur dont on retrouve les protagonistes avec plaisir. L’intrigue continue de battre son plein et les voyages proposés dans ce space opera acidulé restent bien agréables.
Néanmoins, les couleurs apparaissent trop fades dans ce chapitre et on se prend à éprouver l’envie d’un papier glacé qui rehausserait les teintes et leur donnerait un éclat brillant.
Pour le reste, l’aventure se poursuit parfaitement bien (avec tous les aléas qu’on peut espérer quand l’héroïne est aussi volcanique et entière que Nikki).

Azur est décidément une belle série jeunesse avec tous les ingrédients qui plaisent et un dynamisme certain. Ce troisième volume, dans la lignée des précédents, ne fait certes pas baisser la qualité de la série.