Album cartonné/48 pages couleurs
Date de parution : 13 juillet 2012
ISBN : 978.2.8036.3048.6
Carabosse ne cesse de tomber amoureuse et surtout d’être aimée. Mais chaque idylle se termine en bain de sang. Souvent la fée meurt, et toujours elle revit, plus ou moins rapidement.
Dans le précédant tome, elle n’avait aucune conscience de son passé. Dans cette fin de diptyque, elle rassemble les bribes de sa mémoire. Elle se remémore ses anciennes vies, comme celle où, appelée Mary-Jane, elle s’est faite découpée par un certain Eventreur.
Poursuivie à la fois par l’opaque organisme « le Souffle », par la CIA et tant d’autres. Chacun cherchant à lui confier des missions où elle doit assassiner des rivaux, la fée aux mille surnoms a du mal à retrouver ses racines.
Mais nous la suivrons dans sa quête pleine d’embûches et nous découvrirons avec elle le fin mot de toute cette histoire alambiquée.
Nous sommes à la frontière entre l’ésotérisme et l’hommage à l’une des plus maléfiques fées de légendes. Carabosse évolue dans un monde moderne, le nôtre, et fait face aux fanatismes et aux a priori des gens qu’elle côtoie. Elle découvre aussi l’espionnage moderne et la technologie, elle qui s’est débrouillée avec de multiples complots des siècles passés.
Elle jouit d’une impressionnante capacité d’adaptation, soulignée par les attitudes que lui donne le dessinateur.
La scène où elle se coupe les cheveux est particulièrement édifiante sur ce sujet.
Carabosse est un diptyque touffu où l’on se perd parfois un peu. En réalité, je pense que le format ne convient pas trop et qu’il aurait mieux valu prendre trois ou quatre tomes pour développer l’intrigue et surtout permettre au lecteur de mieux se plonger dans l’histoire. On a en effet un peu de mal à être en empathie avec la fée et ça nous manque.
Tiphaine |