Album cartonné/56 pages couleurs
Date de parution : 11 octobre 2012
ISBN : 978-2-35910-315-1
Les survivants du cataclysme qui a détruit les océans et quasiment éradiqué l’humanité, ont régressé. Les hommes sont redevenus des primitifs et ne savent plus rien des technologies de jadis. Nous suivons une des tribus qui vivent dans ce monde post apocalyptique. Le narrateur est un jeune garçon, le seul de cette tribu à avoir la peau noire. Cela pose d’ailleurs problème car il est rejeté par le groupe. Et le vieux patriarche a annoncé qu’à son retour de mission auprès des dieux, dans quatre jours, l’enfant mourra.
Les éditions Ankama rendent hommage à une icône de la littérature SF, Stephan Wul, à travers l’adaptation de ses romans en bande dessinée. C’est Olivier Vatine qui commande toutes les manettes (dessins et adaptation du scénario) du triptyque Niourk. Avec ce premier tome, L’enfant noir, il pose clairement les bases de ce monde en reconstruction et de la pensée de ses personnages.
Les pleines pages comme entêtes de chapitres sont très agréables. De même que le découpage tantôt classique tantôt plus typé « comics » des cases qui rend la narration aussi fluide que dynamique. Pas besoin d’une profusion de texte pour comprendre l’essentiel, même si l’écrit reste bien sûr présent.
On est heureux de retrouver à la fois la patte de Vatine et le chef-d’œuvre de Stephan Wul vu sous un autre angle.
L’édition est vraiment belle avec un grand format tout à fait intéressant et 56 pages couleurs. On bénéficie d’une biographie succincte de Wul en fin de volume par Laurent Genefort ainsi qu’un résumé des autres adaptations BD de l’auteur publiées elles aussi chez Ankama.
Tiphaine |