A Hollywood, l’entente professionnelle entre les policiers est mise à mal par un serial killer obsessionnel du calendrier. Celui-ci met en effet en scène ses victimes (toutes tuées selon le même rituel) en position de pin up en leur donnant des noms de mois « miss janvier », « miss février » etc.
Parallèlement, une jeune femme devenue sourde suite à une mystérieuse agression, cherche à comprendre ce qui lui est arrivé. Elle décide de se passer des services de la police qui semble plus intéressé par le tueur que par son histoire. Mais pour enquêter avec des moyens appropriés, il faut des fonds. La jeune femme prend donc le taureau par les cornes et devient une cambrioleuse de génie. Les média commençant à s’y intéresser, elle pourrait bien attirer l’attention du tueur au calendrier. Ne ferait-elle pas une parfaite « miss octobre » ?

Ce premier volume de triptyque s’avère impeccablement efficace. On prend tout de suite fait et cause pour son héroïne fausse ingénue. On choisit son camp en observant les querelles en vigueur au poste de police. On s’apitoie sur les victimes du serial killer.
On adhère aussi immédiatement aux dessins délicieusement retro de Miss Octobre. Ces sixties US avec les élégantes ménagères aux formes opulentes et les voitures aux allures très rock n roll.
En conclusion, on est tout de suite pris dans les mailles du filet des auteurs !

Ce serial killer fait froid dans le dos et pourrait bien nous réserver des surprises pour les tomes à venir. Il va être difficile de patienter jusqu’à la fin du triptyque car il possède un indéniable pouvoir addictif.
Premier opus parfaitement réussi donc pour la mise en orbite de la nouvelle série Miss Octobre !