A la veille de Noël, les multinationale rivalisent d’agressivité pour trouver l’inventeur du jouet ultime ! C’est alors, qu’après maintes péripéties, le metalfer fait son apparition dans les rayons. Ce robot géant s’adapte à la morphologie des enfants qui deviennent de véritables guerriers. Des pilotes sans fois ni loi et bien agressif envers les adultes. Ces derniers, complètement démunis, se lancent dans la recherche d’une contre attaque.

Cela fait près de 25 ans que les auteurs ont publié la première ébauche de Metalfer dans un magazine US. Celle-ci correspondant environ aux 20 premières pages du présent album, soit un long prologue pas fin avec des blagues bien grasses et des références qui fusent dans tous les sens.
Le scénario n’était pas abouti alors et les auteurs ont gagné en maturité pour nous servir ce one-shot complet. La partie ajoutée à l’histoire est clairement plus développée, moins portée sur l’humour potache. Elle sert un propos plus profond sur le mal être adolescent et les mauvaises influences de la mondialisation.

Les décors sont futuristes et peuvent donner le vertige avec des plans en plongées assez impressionnants. Les personnages ont des traits forcés, caricaturaux.
Le dessin est violent, « brutal » comme se plaisent à le qualifier les auteurs.

Pour ma part, je n’ai pas vraiment accroché ni au graphisme ni à la narration trop éparpillée à mon goût.
Compte tenu de son vocabulaire peu châtié et de la violence des planches, je réserverais Metalfer à un public adulte.

Tiphaine