De retour à Londres, Lady Elza cherche à se loger. Ses exigences plutôt précises comportent le souhait de caser ses 400 paires de chaussures, de bénéficier d’un petit studio pour sa room maid et d’avoir une vue dégagée sur Buckingham Palace.
De quoi s’arracher les cheveux lorsque l’on exerce la profession d’agent immobilier… surtout si l’on tombe amoureux transi de sa cliente ou même si l’on n’en peut simplement plus de désir !
L’aubaine existe pourtant. Il s’agit d’un appartement sis à Saint James Park, fort cosy et avec l’inconvénient d’avoir accueilli le corps criblé de balles de son ancien propriétaire.
L’héritière s’avère prête à offrir la location de l’appart pour une bouchée de pain mais chaque personne intéressée disparaît dans des conditions relativement violentes. Ce n’est pas vraiment ce qui risque d’arrêter notre intrépide et coquine héroïne, bien au contraire !


La cerise sur le gâteau demandée en fin de chronique du tome 1 se confirme puisque cette seconde aventure se montre également auto conclusive. Ainsi, on prend plaisir à découvrir à chaque titre une nouvelle histoire mettant en scène l’insolite Lady Elza. Obsédée par les mystères, totalement libre de mœurs, ne dédaignant pas de vivre dans un environnement luxueux et n’ayant pas froid aux yeux ; telle est la jeune divorcée qui fait chavirer les cœurs de bien des représentants de la gent masculine.


Dufaux poursuit dans le registre humoristique cette sympathique série policière. Le côté fantastique est pour cette fois laissé de côté contrairement à l’étonnant premier opus de l’aventure.
Le dessin de Wurm impose avec son utilisation de la ligne claire un style classique à l’ensemble de l’histoire. Cette technique s’accorde extrêmement bien avec le scénario. En outre, on retrouve aussi un usage intensif des onomatopées qui soulignent encore le côté franco belge caractéristique de cette série malgré un ton scénaristique et un humour tout à fait British.


Toujours aussi sympathique, cette lady a décidément plus d’un tour dans son sac.