La jeune Ally a découvert le terrible secret de ses origines et l’injuste expérience qui constitue sa vie. Après l’assassinat de ses parents d’emprunt, elle a fuit avec Juan. Elle souhaite dorénavant retrouver sa sœur jumelle, une totale inconnue et se retisser une vraie famille.
Embarquant pour Ushuaia à bord d’un bateau à vapeur dont le Capitaine apprécie Juan et est prêt à leur rendre de nombreux services, les deux jeunes gens sont séparés par la maladie d’Ally. Celle-ci est follement amoureuse de lui mais fait des rêves atroces où il se transforme en monstre si elle l’embrasse. Elle repousse donc sagement ses avances. Juan laisse sa bien aimée se soigner tandis qu’il part à la recherche de Carry, la fameuse sœur.
Hélas, ce n’est que le début des embûches posées sur le chemin des jeunes gens !

Ce deuxième tome de Douce, tiède et parfumée m’a encore plus séduite que le précédent. J’avais quelques réserves sur les cases un peu crues sans réelle justification scénaristique sur le premier tome. Ici, ce n’est plus du tout le cas et l’on en prend toujours plein les yeux avec cette flamboyance steampunk qui s’étale sur chaque planche.
Les couleurs pastelles et passées sont un vrai bonheur. Décors et costumes alambiqués deviennent un véritable atout et l’on adore absolument tout dans le dessin !

Du côté du récit, on aime presque voir ces héros malmenés par les aléas de la vie. On retrouve les inspirations des romans feuilletonesques à deux sous du début du vingtième siècle. Ainsi, à peine remis d’un épisode fâcheux la pauvre ingénue (forcément) est de nouveau ballottée par les événements.

Ce deuxième tome de Douce, tiède et parfumée est non seulement une splendeur visuelle mais un scénario d’aventures et de voyages captivant. Vivement le dernier tome du triptyque !