Le 17 avril 1912, le jeune Max Waterson, débarque du Titanic à New York. Il a en effet repéré un iceberg dans sa lunette de vue et a pu prévenir le commandant de dévier sa trajectoire. Max rêve de devenir journaliste. Son père, un magna de l’industrie de la viande, préfère l’envoyer parfaire ses études dans un MIT. Mais Max ne démord pas de ses rêves et dispose d’un allié de choix, le directeur du Morning Star, lui aussi « rescapé » du Titanic (c’est du moins ce qu’il croit).
Plus tard, c’est Hitler qui empruntera l’insubmersible, son dirigeable ayant pris feu. Mais cette fois, l’iceberg sera fatal au paquebot…

Comme toujours les événements modifiés de ce Jour J vont changer le cours de notre histoire de bien des façons.
On évite une guerre et cependant on en créé une autre en voulant instaurer une paix durable et éradiquer la faim dans le monde. C’est une terrible loi des séries.
Et même si Waterson clame haut et fort qu’il ne croit pas au destin, la série uchronique Jour J nous donne bien souvent l’impression qu’il faut se fier à sa bonne étoile…
Les modifications historiques sont nombreuses mais très plausibles ce qui rend comme toujours la lecture de cet album agréable.
On sourit aussi devant les bâtiments estampillés d’un W et les idéologies de Max Waterson. On ne peut en effet s’empêcher de penser à une autre série BD à succès, à savoir la saga Largo Winch (Dupuis).

Chaque Jour J se découvre et se déguste avec une foule de « et si, et si » dans la tête. Celui-ci ne fait pas exception et fait revivre une nouvelle fois après le centenaire de sa perte (voir Prométhée de Bec et Raffaele chez Soleil) le mythique insubmersible.