Réfugiés sur l’île des lépreux bibliophiles, Campbell et ses filles ont échappé aux griffes du fourbe pirate Carapepino. Mais, ils doivent régulièrement retrouver la civilisation de la Flibuste lorsqu’ils s’approvisionnent sur une île voisine. A cette occasion, les souvenirs ressurgissent plus palpables que lorsque Campbell les vivait. On découvre ainsi les circonstances de sa rencontre avec sa femme Fanny, dorénavant décédé, ses camaraderies douteuses avec des pirates devenus traîtres ou sa farouche rivalité avec le mystérieux Morgan, toujours masqué.

Alternant entre présent et flashes back explicatifs (notamment sur les relations entre Campbell et sa femme), ce deuxième tome de la série sait trouver un bon équilibre narratif.
Munuera nous promet de la piraterie en dédicaçant son album aux meilleurs acteurs-pirates d’Hollywood, et l’on est servi sur ce point. Mais pas seulement. Car outre les nombreuses références au genre, l’auteur sait conserver son ton humoristique.

Cette série reste donc tout public : avec ses hommages et ses blagues adultes (cf la partie de pêche séductrice) mais aussi ses problématiques adolescentes (premières amours) ou relations entre sœurs qui attirera les plus jeunes.
Dans tous les cas tout le monde se retrouvera dans le splendide dessin (comme toujours) de Munuera qui nous régale sur tous les plans et sous tous les angles.

Pas de doute, ce tome 2 confirme que Les Campbell est une série addictive!