Des mercenaires volent la pierre de Fal en plein milieu d’un rituel druidique au cœur de Stonehenge. Des années plus tard, alors que l’instauration d’un dieu unique s’oppose aux anciennes croyances celtiques, un jeune novice étudie secrètement ces rituels anciens au cœur même d’un monastère chrétien. Immédiatement emprisonné, Ninian, le fautif, voit son salut venir en la personne de Kadog, un de ses jeunes compagnons. Les deux prennent la fuite. Mais nous apprenons peu à peu qu’ils ont tous les deux tenue secrète leur relation avec les anciennes familles druidiques. Désespérément à la recherche de la pierre de Fal et de ses pouvoirs, parviendront-ils à mener à bien leur mission première ?

Ce récit fragmenté en flashes back et aventures concomitantes en différents lieux ne trouve pas son point de convergence dans ce premier tome. Au début, il peut s’avérer compliquer de suivre le fil conducteur mais en fin de tome le tout trouve un explication claire.
Il faut dire que les narrations imbriquées et alambiquées ne font pas peur à Corbeyran qui joue toujours habilement avec ses scénarios, sans noyer le lecteur.
Et bien sûr, le suspense se met peu à peu en place avec un contre la montre (et contre l’ennemi) pour récupérer un puissant artefact magique dont les mystères restent opaques.
En revanche la fin de l’album ne surprend pas réellement alors qu’il s’agit normalement d’un cliffhanger prenant.

Les peintures de Ugo Pinson, font preuve d’un grand réaliste. Je pense qu’elles partageront les lecteur sans juste milieu : soit ils seront transcender par la qualité et le style, soit ils n’adhéreront pas et ne pourront les faire coller à l’aventure.
Pour ma part, je trouve qu’ils conviennent bien au récit et lui donne un petit côté épique tout en soulignant le côté historique de l’ensemble.

Erin est donc un bon début de trilogie qui fait converger tous les éléments de mise en place vers une quête dynamique.