Peintre du Moulin Rouge et de ses fameuses danseuses de Cancan, Toulouse-Lautrec accepte de s’occuper des panneaux muraux de la future baraque indépendante de la danseuse la plus célèbre, La Goulue.
Malheureusement, parmi les personnages de la vie nocturne représentés par le peintre sur ces tableaux, figurent des jeunes filles disparues. Après plusieurs enlèvements, les soupçons se centrent sur les proches de Toulouse Lautrec, voire sur lui-même…

Cet album fonctionne comme un polar, une enquête policière où les tableaux représentent surtout un décor de fond. Il est très intéressant de voir ainsi se fondre le peintre dans la vie mouvementée de Montmartre jusque dans cet album qui théoriquement devait le mettre lui au premier plan.

Les cases sont aussi bondées que les cabarets en pleine effervescence nocturne. On y retrouve fort bien le tourbillon incessant et glauque des lieux de divertissements enfiévrés par l’absinthe et le vice.

A la fin de l’album, on retrouve les repères chronologiques et artistiques de la vie de Toulouse-Lautrec.