Les préparatifs de la fête du Sumarblôt vont bon train dans le village viking. Tous les valeureux jeunes gens de hauts lignages s’affronteront dans des joutes spectaculaires au cours des festivités. Aaricia ne l’a pas encore compris, mais son père, le roi Gandalf compte l’offrir en mariage à cette occasion. Il a d’ailleurs déjà choisi le prétendant et cherche à le faire gagner ‘honnêtement’.
Cependant, une étrange guerrière vierge, Runa, se présente au village. Elle dit vouloir participer aux combats. En guise d’inscription, elle offre à Gandalf un superbe étalon noir, Fural. Mais la bête semble indomptable, même par Thorgal qui a pourtant un don avec les animaux.

La jeunesse de Thorgal s’attache à décrire tous les événements antérieurs à la fuite d’Aaricia avec Thorgal. On y découvre leurs premiers émois mais aussi les obstacles qui se dressent déjà sur leur chemin.
Dans cet album, Thorgal apparaît comme un adolescent musclé pas encore complètement prêt à en découdre avec de vrais guerriers mais déjà bien affûté. Aaricia est encore très jeune, à peine formée comme une femme mais déjà incroyablement déterminée.
L’action est au cœur de ce récit avec des joutes aussi bien physiques que verbales.

Le dessin de Surzhenko, toujours aussi magnifique, prend de l’ampleur tant sur les paysages que sur les scènes d’action. Les passages de rodéo sont particulièrement réussi avec un beau rendu des expressions du cheval.
Les détails de costumes sont toujours aussi présents.

Ce troisième tome de la Jeunesse de Thorgal remplit tous ses contrats. C’est encore une belle réussite tant sur l’album en lui-même que sur sa cohérence au sein de la série parallèle des Mondes de Thorgal. Cet épisode est donc à lire sans modération.