En enquêtant sur « le chasseur », un tueur de masse dont les méthodes ressemblent à celle de Lee Harvey Oswald lors de l’assassinat de JFK, Wonderball a semé involontairement la mort sur son passage.
Trois personnes liées directement à l’enquête sont en effet décédées suite à leur rencontre avec lui. Wonderball est donc mis à l’écart de l’enquête malgré ses grandes compétences, car il est à la limite d’en devenir suspect.
Lorsqu’il assiste à l’enterrement de son ami Bob Archer, il est abordé par un curieux personnage qui lui donne rdv. Ce fantôme l’entraîne dans un road movie où il retrouve les traces de son enfance en orphelinat mais aussi celle d’une mystérieuse organisation qui pourrait formater des tireurs d’élites hors du commun mais de façon instable au niveau de leur mental…

Ce second épisode plonge un peu plus intensément dans l’enquête. En plus du personnage à l’effigie du wonderball, le fantôme, nous rencontrons une nouvelle membre de la cellule criminelle. Cette experte n’a pas la langue dans sa poche et se montre très compétente. Gageons qu’elle deviendra une aide appréciable pour Wonderball.
La théorie du complot est encore plus alimentée dans ce deuxième chapitre où perce aussi le spectre d’expériences scientifiques bien louches. Des conditionnements de snipers par injections et images subliminales… tout un programme !

Colin Wilson continue de nous présenter des cases retranscrivant parfaitement les ambiances des années 80 (costumes, coiffures, véhicules…). La scène de poursuite en voiture est vraiment superbement construite avec beaucoup de rythme et, encore mieux, de cassures de ce rythme.

Avec ce deuxième tome, Wonderball confirme son statut de série thriller efficace et addictive.