Collection 1800
Album cartonné/ 56 pages couleurs
Date de parution : 21 octobre 2015
ISBN : 978-2-302-04790-7
Sherlock Holmes a encore mis les pieds dans une enquête bien compliquée ; mais aussi dangereuse. Ainsi, ses ennemis, qu’il n’a pas encore clairement identifiés, l’ont attaqué directement chez lui, plongeant Watson dans un coma très sérieux. Epaulé par un Hyde peu contrôlable et qui doit rester caché, notre détective enquête solo au nez et à la barbe de son frère. Sa cible : le psychiatre Shelvey. Mais il n’est pas facile de faire parler un homme endoctriné… car tel est bien le cas, un puissant organisme semble tirer les ficelles de la zombification de Keelodge. Et l’ombre, dorénavant spectrale, de Moriarty plane toujours sur un tel complot.
Ce troisième tome concentre l’avancée de l’enquête de Holmes et la plongée de l’aventure dans l’ésotérisme avec la découverte des organisateurs de l’épidémie de Keelodge. Bien évidemment rien ne se clot. On peut même dire que la fin de ce tome ne laisse pas augurer du meilleur pour notre détective.
Avec A. Nespolino au dessin de ce troisième tome de Sherlock Holmes Society, on retrouve une grande importance donnée aux ambiances de rue. Les décors sont soignés avec un souci du détail historique au niveau des véhicules hippomobiles et des vêtements notamment. Lors du périple de Sherlock, les attitudes des passants et leurs actions se montrent élaborées et donnent une véritable dynamique au récit. Ces scènes de rues sont clairement le point fort de ce troisième chapitre.
Les différentes scènes intérieures étant beaucoup plus classiques et finalement moins spectaculaires, même celle où notre détective se retrouve piégé.
On a par ailleurs du mal à percevoir le héros sous l’emprise de l’opium au niveau du graphisme. Ses expressions restent froides et relativement figées.
Cet album s’achève sur un cliff hanger choc.
Tiphaine |