Siberia 56, 3- PyramideAnnée de sortie : 2016

Auteur : BEC Christophe/SENTENAC Alexis
Editeur : Glénat



Collection Grafica
Album cartonné/48 pages couleurs
Date de parution : 06/01/2016
ISBN : 9782344006818

Ned est incroyablement ressorti vainqueur de l’inégal combat qui l’opposait au Morbius. Hélas, les colons de Siberia 56 s’aperçoivent bien vite qu’il ne s’agissait pas d’une créature isolée mais d’une partie d’un membre d’un groupe au nombre non connu. Assez découragés, ils mettent leurs espoirs dans l’étrange et quasi insondable pyramide trouvée à plusieurs jours de la base. Ils décident donc de préparer une expédition afin de tenter une ultime recherche de survie sur cette planète qui n’a de respirable que l’atmosphère !
Ce que nos missionnaires ne savent pas, c’est que les commanditaires de l’expédition n’ont pas l’intention de lâcher l’affaire, vu les sommes faramineuses déjà engagées. Encore moins de rapatrier les naufragés en cas d’échec de la mission…

Ce troisième et dernier tome de Siberia 56 nous laisse sur notre faim même si il ne ferme pas les portes à un spin-off ou un deuxième cycle possible vu le développement final. Cependant, toutes les questions développées dans les deux chapitres précédents ne trouvent pas de réponses très claires. En outre, on retrouve encore une fois, la marotte de Christophe Bec à savoir les civilisations extraterrestres et leurs constructions/savoirs… Le tout reste évoqué mais pas affirmé, à travers cette fameuse pyramide qui semble permettre à la planète de repousser tout hôte indésirable (parasite donc) par le biais d’ondes électromagnétiques. Pour ma part, j’ai été beaucoup moins sensible à l’angoisse et moins empathique avec les personnages restants dans l’aventure. Les explications techniques m’ont un peu noyée. Alors qu’il aurait peut être été intéressant de développer le côté financier de la mission et la perversion de la société payeuse.

Au niveau du dessin, on retrouve des planches assez saisissantes de Alexis Sentenac, notamment sur les paysages. Le découpage des cases est intéressant et assez percutant même si il me rappelle un peu trop celui d’une autre saga SF scénarisée par C. Bec, à savoir Prométhée (ed. Soleil). Une fois encore, le choix judicieux des couleurs et des ombrés retranscrit bien l’atmosphère glacée et menaçante de la planète.

Fin ( ?) de trilogie pour cette saga qui rappellera sans doute beaucoup de choses appréciables aux amateurs de SF sans pour autant apporter une originalité particulière.

Tiphaine