Avec cet ultime tome de la période Futur, nous assistons à de nombreux rebondissements. Les apparences des tomes précédents s’avèrent trompeuses et nous sommes presque aussi surpris de la réalité que les personnages eux-mêmes. Ce tome 4 du futur commence par un gigantesque bon dans le temps effectué par Fish jusqu’en 16024 avant JC. Celui-ci, prisonnier de son géniteur, cherche par tous les moyens à échapper à son destin. Lou, quant à lui, vit très mal l’absence de ce frère pourtant pas des plus sympathiques avec lui. Il se renferme sur lui-même, certain que Fish suit les traces de Vedder. Seule Nora semble l’intéresser un peu, ce qui n’est absolument pas du goût ni de Kiddo ni de Juliane…

Cet album, très rythmé, file à cent à l’heure, parsemé par la violence des sentiments de haine que les personnages se portent. Nous trouvons, en même temps que les héros, les explications manquantes. La boucle est bouclée et il faudra bien changer d’époque pour voir comment les acteurs de cette saga pourront modifier leur histoire ou pas. En devenant plus sombres, les dessins, toujours aussi magnifiques, soulignent l’ampleur du drame intérieur qui se joue pour les personnages. Guarnido a par ailleurs accentué la dureté des traits sur sa couverture, ce qui nous renseigne sur l’intensité des événements de ce tome.

Notons que Glénat sort le 22 octobre un coffret vide qui permettra de contenir les quatre tomes de Futur et qui sera vendu avec ce tome 4. Une très bonne manière de clore le cycle avant d’enchaîner avec les aventures de Vedder dans le présent dès le 5 novembre 2008.