Après la Chute Année de sortie : 2017

Auteur : QUEYSSI L./JUZHEN
Editeur : Glénat



Hors Collection Glénat
Album cartonné/88 pages couleurs
Date de parution : 4 janvier 2017
ISBN : 9782723489355

Giala vit avec sa tribu dans les décombres d’une mégalopole, 96 ans après la chute. Si elle s’occupe volontiers de la progéniture de ses consoeurs, et si elle se sent un peu attirée par l’homme qui lui fait la cour, elle n’est pas pour autant prête à s’engager. Elle n’a cependant pas trop le temps de tergiverser. Le clan se fait attaquer par des chasseurs d’esclaves sans foi ni loi. Ils enlèvent toutes les femmes et enferment les enfants dans un véritable piège : un immeuble à l’issue unique occupée par des monceaux de serpents venimeux. Giala n’a plus qu’un objectif : s’échapper afin de sauver les enfants. L’irruption d’un lézard géant qui stoppe le convoi lui sert idéalement de diversion. Lors de sa fuite, elle rencontre un groupe composé d’êtres multiples dotés de pouvoirs particuliers. Ils acceptent d’aider la jeune femme dans sa quête et peut être trouveront-ils ensemble des explications sur le passé ?

Nous sommes ici dans un récit post apocalyptique classique avec un événement mystérieux qui a provoqué il y a quelques dizaines d’années la destruction du monde terrestre connu. Les survivants se sont depuis organisés et ont eu des descendants qui ont appris à vivre dans ce nouveau monde. Les personnages que nous suivons sont donc forts et débrouillards car ils ont développé des aptitudes de suivie adaptées au milieu dans lequel ils vivent ; aussi âpre soit il. La narration se veut donc plutôt dynamique, axée sur les déplacements et les combats. Elle permet de découvrir certains des mutants peuplant ce monde, qu’ils soient animaux ou anthropomorphes. Un flash back finira par donner la clef du mystère tout en permettant une révélation finale, idéale pour conclure.
Il n’y a donc pas réellement de surprises, mais un scénario qui reste plaisant.

Les illustrations sont très efficaces, percutantes. J’ai presque envie de les qualifier de « flamboyantes » à l’image de la chevelure de l’héroïne ! En tout cas, elles sont d’une grande fluidité avec des affrontements titanesques (forcément avec des créatures géantes) mais aussi une belle maîtrise des anatomies animalières. J’aime beaucoup les expressions des yeux de Giala. Elle possède un petit visage singulier qui attache le regard et nous fait lui souhaiter de réussir dans ses entreprises.

Tiphaine