Simultanément, différents événements énigmatiques se déroulent.
Tout d’abord la découverte par des scientifiques de 3 « anomalies » en mer Baltique. Des objets gigantesques, aux formes aléatoires et qui brouillent tous les appareils de recherches à proximité.
Un médium de l’Iowa, qui aide occasionnellement la police locale pour ses enquêtes, a ses visions parasitées par une seule. Il voit un vaisseau au fond de la mer, et y pénètre.
Un groupe de reporters de l’étrange parte à l’assaut d’une montagne Turc pour y filmer enfin un phénomène paranormal alors qu’ils en sont déjà à leur troisième saison.
Enfin, une expédition russe sur Mars emmène ses acteurs à la découverte de l’Olympus Mons où ils trouvent la carcasse d’un gigantesque vaisseau spatial.
Que dire de Christophe Colomb que l’on voit accoster au San Salvador avec ses trois fameuses caravelles en début d’album ? Pour l’instant, pas de lien avec les événements contemporains précédemment évoqués.

Voici donc la nouvelle saga extraterrestre de Christophe Bec et Stefano Raffaele après le thriller Prométhée déjà publié chez Soleil.
Le système narratif est toujours le même (un peu lassant d’ailleurs) avec différentes actions qui se passent dans des lieux, parfois des périodes, différents. Chaque phénomène semblant lié mais nous ne possédons pas les clefs pour savoir de quelle manière.
Sachant que pour Olympus Mons, Christophe Bec s’est inspiré de la réelle découvertes d’anomalies dans la mère Baltique.
Deux albums sont prévus par an pour cette série d’investigation et de communication alienne.

Comme toujours le dessin de Stefano Raffaele est parfait tant sur les attitudes des personnages que sur les décors.
Des effets de cadrages, plans serrés ou au contraire extra larges, permettent de renforcer les passages importants de cette histoire.

Un premier album d’Olympus Mons qui pose les choses… de façon mystérieuse comme toujours.

Tiphaine