Lorsque que l’intendant de la Famille d’Aldercrest passe par son village, le jeune Moth fait partie des esclaves vendus par leurs proches pour servir dans la magistrale forteresse de la famille, le Haut-Palais. Le jeune garçon semble de suite plaire à l’intendant qui le sollicite beaucoup et l’étudie. Il le livre quand même à son cheptel d’esclaves serviteurs qui choisissent leurs apprentis. Moth assiste alors Flesh, une jeune femme qui exerce le métier de couvreur. Il s’atèle à la tâche, impatient mais jamais opposant, reconnaissant de ne pas servir l’horrible cuisinier.
Mais, la nuit, Moth entend une voix qui l’appelle. C’est celle de Obsidian, une puissante entité qui lui propose un marché. Si Moth lui prête allégeance, il obtiendra tout ce qu’il voudra…

Conte initiatique, à la fois fantastique et humaniste, Le Haut Palais nous rappelle tous ces récits où de pauvres jeunes gens challengent le destin et modifient le cours de l’histoire. Entre Spartacus ou les armées d’affranchis de Daenerys T., Moth construit son identité. Il vit aussi une aventure initiatique comme nombre d’enfants pauvres promis à un destin différent. Le système de magie présente dans la cité étant bien expliqué dans deux doubles pages narratives, nous comprenons bien son originalité. D’anciens démons sont contenus dans des rochers et peuvent partager leur puissance si on les libère. On se rapproche ici des génies de lampes, bien pratiques en cas de besoin.

Un premier tome qui met les choses en place. On attend de voir par la suite quel sera le destin de son jeune héros.

Tiphaine