L’Homme de l’année, 13 – 1888Année de sortie : 2018

Auteur : BLASCO-MARTINEZ Benjamin/CEKA
Editeur : Delcourt



Collection : Terres de légendes
Album cartonné/56 pages couleurs
Date de parution : 18/04/2018
ISBN : 978-2-7560-8554-8

De nos jours à Londres, Quartier de Whitechapel. Un jeune couple débarrasse la maison du grand-père décédée de la femme afin de la mettre en vente. Or, l’ensemble du bâtiment semble être resté figé dans le temps, à l’époque du grand aïeul. Un bobby ayant côtoyé l’un des cadavres laissés par Jack l’Eventreur. Dans le grenier, notre couple découvre un véritable musée consacré au policier. Puis, une malle scellée. Son ouverture laisse apparaître une lettre et un châle tâché de sang. L’ADN parlera-t-il ?
Nous remontons alors le temps jusqu’en 1888, avec une famille d’immigrés russes dans les bas fonds Londres.

Ce 13ème volume de « L’homme de l’année » s’attache à l’un des plus mystérieux mais aussi célèbre des serial killers. L’éventreur a fait coulé beaucoup d’encre mais malgré l’application des nouvelles techniques des profilers et des tests de pointe, on ne connaît toujours pas avec certitude son identité.
Ici, on s’attaque à un des personnages soupçonnés à l’époque. Et les auteurs ajoute un angle de vue (et un indice inexistant) différent. Ainsi, en retrouvant le châle de Catherine Eddowes, les tests ADN font apparaître l’identité du tueur. Tueur à qui l’on donne un mobile et tout l’historique qui l’a mené aux assassinats.

Nous sommes donc clairement dans une fiction inspirée de faits réels.
Ce n’est pas mal fait. Et j’aime bien le côté « on remonte le fil de l’enquête à travers un policier du passé qui a laissé un indice pour le présent ». Cependant, c’est un peu dérangeant d’utiliser encore une fois le personnage de Jack L’Eventreur. A force de lui donner toutes les identités possibles, on le croirait fictif.
Ce n’est sans doute pas le personnage le plus pertinent de la série L’homme de l’année mais c’est forcément le plus diaboliquement charismatique.

Tiphaine