Poitiers, au milieu de la Première Guerre Mondiale. L’activité des Rochebrune pourrait se trouver relancer par la demande d’un émissaire Russe du Tsar Nicolas II. En effet la cloche monumentale qui trône sur la Place Rouge comme symbole de la puissance du souverain est brisée. Un morceau en est carrément tombé ! L’émissaire propose alors à David de traverser l’Europe en crise afin de réparer son œuvre. Le moment est plus que mal choisi si l’on peut dire puisque Vincent, fils caché et neveu déclaré de David reçoit son ordre de mobilisation. Ce qui reste de la famille Rochebrune se trouve de nouveau déchiré. Qu’en sera-t-il de leur savoir-faire ancestrale de saintiers et surtout de l’incroyable secret exhumé par l’aïeul de la famille ?

Ce quatrième tome constitue le dénouement d’une saga qui nous aura tenue en haleine sur plus d’un siècle et demi. Tous les éléments mis en place dans les tomes précédents trouvent ici leur conclusion. Le mystère ésotérique planté en début d’aventure est résolu, je vous laisse donc découvrir de quoi il retourne. Les fils des difficiles relations familiales et amicales sont dénouées d’une façon ou d’une autre. Et nous auront approché une bonne partie de tout ce qui constituait le savoir-faire de ce corps de métier passionnant : les saintiers.
Nous apprécions donc dans ce volume que tout soit bien fini avec une explication cohérente. Tandis que les dessins réalistes de Serge Fino continuent de nous présenter les différents décors de façon admirable.

Peut être que malgré les drames qui se jouent, il est difficile d’avoir autant d’empathie avec les personnages que l’on pouvait en avoir dans les premiers tomes pour les jumeaux. Ce quatrième tome m’a en effet moins fait l’effet d’un thriller que les précédents malgré les nombreux événements qui s’y déroulent.
Au global, nous recommandons l’ensemble de ce polar ésotérique et vous souhaitons de bons moments de lecture avec Les maîtres saintiers.

Tiphaine