La troisième histoire complète mettant en scène les spectaculaires, notre équipe de bras cassés préférés, se déroule pendant la Grande Crue parisienne de 1910. Alors que tout le monde s’organise pour se déplacer et vivre à peu près comme à l’habitude dans les rues de la capitale inondée, un malfaiteur en profite pour piller les musées et autres banques regorgeant de liquidités. La police se montre parfaitement impuissante devant ce bandit qui utilisent en outre des machines à la technologie hyper élaborée. Le Préfet Lépine en appelle donc en désespoir de cause aux Spectaculaires. Ces derniers – surtout l’ingénieuse et mésestimée Pétronille – vont devoir déclancher des trésors d’ingéniosité pour venir à bout du pilleur Tout en ne prenant pas l’eau.

Cette troisième aventure ne perd rien de l’allant de la série ni de son humour omniprésent. La qualité historique des illustrations renforce la crédibilité de cette série burlesque hommage aux feuilletons des années 1900-1920 ainsi qu’aux forains et aux vrais-faux super héros de début de XXème siècle.
Les personnages sont des anti héros de première classe qui jouissent d’une chance honteuse et de multiples hasards de circonstances pour résoudre leurs enquêtes.
Comme en plus il souffle sur la série un vent de découvertes scientifiques improbables et de machinerie post steampunk, on ne peut qu’y adhérer sans réserve.

Un tout bon troisième tome auréolé de l’ombre cinématographique de M. Fritz Lang.

Si vous voulez en découvrir plus sur la série, voici l’interview de son dessinateur Arnaud Poitevin, réalisée lors du Festival A Tours de Bulles en septembre 2018

Pour écouter l'interview :

Pour télécharger l'interview: itw.Arnaud.Poitevin.09.2018.mp3

Tiphaine