Nevada Marquez est un homme de main d’un genre particulier. Au service d’une puissante productrice d’Hollywood à laquelle il se trouve lié par un obscur secret, il a pour mission de remettre dans le droit chemin les stars qui s’égarent loin des plateaux de tournage. Justement, Mac Nabb, alias L’étoile solitaire, cow-boy star au costume aussi blanc que la robe de son cheval, vient de partir en escapade à Tijuana avec un cascadeur la sulfureuse réputation. A l’heure où les Etats-Unis vont bientôt affronter le jeudi noir et ses conséquences, Nevada est là pour ramener les brebis égarées sur les plateaux de l’usine à rêves. Mais la mission ne s’annonce pas de tout repos.

Après le thriller fantastique et uchronique Wonderball, l’équipe au complet se retrouve sur le terrain de prédilection du dessinateur Colin Wilson, un western dans l’Amérique des années 20. Et l’on peut dire que les décors et les attitudes des personnages sonnent plus que juste.
Le héros, énigmatique à souhait avec son passé caché, possède assez de talent (notamment à la gâchette) pour s’attirer les antipathies mais se tirer des mauvais pas.
On se penche sur « la famille » du cinéma et ses travers, avant tout ses parfums de scandales et de gros sous.

C’est attractif à souhait et ça fonctionne à merveille ! Pourquoi changer une équipe qui gagne lorsqu’elle continue de nous offrir de tels petits bijoux ?

Tiphaine