Le Professeur Charles est un « passeur d’âmes ». C’est-à-dire qu’il a la capacité de voir et donc de reconnaître les Kiroho. Ces derniers sont des esprits de défunts qui n’ont pas réussi à passer le portail de la Renaissance et restent donc coincés entre vie et mort, certains avec un grand désir de vengeance. Lorsque plusieurs marins de Bois-Sur-Mer disparaissent, le Maire décide de faire appel au Professeur Charles pour solutionner le problème. Le passeur d’âmes se rend donc dans la ville avec son assistante Mademoiselle Lise. Le cas s’avère classique de l’ouvrage d’un Kiroho mais celui-ci semble particulièrement puissant et en colère. L’arrêter ne va pas être si simple que le Professeur l’imaginait mais il n’envisage pas l’échec.

Plongés dans un monde entre les légendes japonaises avec leurs multitudes de yokais et les enquêtes de l’étrange avec un côté détective du XIXème, nous ne pouvons nous empêcher à la vu des illustrations de penser à l’animé Sherlock Holmes, par Miyazaki. D’abord pour le côté anthropomorphe des personnages animaliers. Ensuite pour la façon dont ils sont représentés, notamment le professeur avec sa tête constamment de profil. L’enquête surnaturelle dans cet environnement graphique des 80’s fonctionne très bien avec un côté un peu désuet et enfantin, des tons vifs et un vrai goût d’aventure. Tous les ingrédients sont au rendez vous pour nous emmener dans un voyage visuel et imaginaire qui nous a ravis le temps de ce one shot.

Tiphaine