Les éditions DARGAUD ont choisi de sortir au même moment les deux tomes qui constituent la conclusion de la mini-série en quatre tomes « Climax ».

« Gakona, Alaska », ultime tome, débute avec sept baleines échouées et la colère et l’incompréhension de l’association écologique militante Green Days. Si cela vous fait penser à autre chose, demandez-vous si Eggo, la multinationale pétrolière plus ou moins impliquées dans la mise à pied d’Imago Mundi, vous en évoque une autre… Des cétacés ne pratiquant pas le suicide de masse, il y a forcément quelque chose de louche dans l’air. Leur zone de décès n’est pas si éloignée de la zone où les scientifiques d’Imago Mundi devaient installer leur sonde avant d’en être empêchés pour d’obscures raisons. N’y aurait-il pas un lien possible entre les deux affaires ? C’est ce que nos investigateurs vont tenter de découvrir, bien souvent au péril de leur vie.

Tout s’éclaire enfin avec ce quatrième tome riche en péripéties et en manigances. Beaucoup de mensonges et de supercheries seront nécessaires pour faire émerger la partie cachée de l’iceberg. L’action comme le suspense sont au rendez-vous avec la part belle aux pratiques ancestrales des inuits.

Jusqu’au bout, la série joue comme un miroir avec les soucis écologiques actuels et renvoie une vision d’anticipation de ce qui pourrait arriver dans pas si longtemps. Les enjeux politiques et économiques ont la part belle et permettent d’entretenir une tension importante tout au long de l’histoire. Le caractère bien campé des personnages et leur intransigeance sert l’intrigue et rythme bien le tout. Ce quatrième tome est donc bien le « Climax » de la série, point d’orgue où toutes les révélations arrivent à leur temps.