Le Juge Sans Terre, tome 1 : lumière éteinteAnnée de sortie : 2009

Auteur : BUENDIA P./STALNER J.M.
Editeur : Glénat



Collection : Vécu

Album cartonné/48 pages couleurs

Date de parution : 02 décembre 2009

ISBN : 9782723468749

Ambiance victorienne pour cette nouvelle série de la collection vécu de Glénat. On y découvre un singulier anti-héros, Adrien Mugrave, surnommé le juge Sans Terre suite au don de son héritage aux paysans qui travaillaient sur ses champs. Celui-ci se trouve à Londres lorsqu’un de ses compagnons de club reçoit un paquet au contenu meurtrier. Si le juge paraît surpris et assure férocement sa propre défense, il ne semble pas innocent dans l’organisation de l’attaque et doit fuir précipitamment. Il retourne dans sa Soane et Loire natale, où on lui adjoint un jeune juriste aristocrate en tant que greffier et où les meurtres mystérieux se multiplient. Les deux juristes vont enquêter tandis que plane une ombre inquiétante sur le juge dont le passé obscur menace à tout moment de surgir.

Opaque, avec une action pour moitié nocturne et dans des ruelles peu éclairées, ce premier tome laisse l’impression d’être perdu. Nous ne savons pas si nous devons ou non faire confiance à ce personnage peu charismatique, plein de relations pas toujours fréquentables. Le mode opératoire des meurtres n’est pas sans évoquer les aventures d’un certain détective de Baker Street de même que la présence de l’inspecteur Lestrade pour enquêter sur notre Juge à Londres. Enfin, le compère de Lestrade, Basil, ressemble à s’y méprendre à Basil Rathbone dans son interprétation de Mister Holmes. Amusez-vous, il n’y a pas que cela…

Notons une belle utilisation des couleurs qui rendent bien l’atmosphère de l’époque et qui renforce le contraste entre la capitale Britannique et la campagne française. Les vêtements et les décors sont très détaillés et réalistes avec d’intéressants plans en plongées dans les intérieurs lors des enquêtes.

On n’est pas tellement avancé à la fin du tome, mais on a une foule de mystères sur les bras. En outre, Adrien semble disposé à se confier à la dernière page. Nous n’en saurons pas plus pour l’instant, c’est un peu frustrant…

Tiphaine