Alef-Thau a regagné une jambe à la fin du premier tome mais Diamante l’immortelle, a qui il a juré fidélité, est retenue prisonnière par Astral. Alef-Thau décide de partir la délivrer et pour cela donne un œil mais gagne un pied. Notre héros hors du commun va donc continuer sa quête en traversant des paysages improbables et en combattant les éléments en furie tout en évitant les monstres trop inquiétants. Son astuce se voit de plus en plus tandis que son physique gagne en puissance. Sa natte, d’une maniabilité impressionnante remplace avantageusement des bras lors d’un combat. Mais ce qui préoccupe d’avantage, c’est la force de son mental. En effet, Alef-Thau doit faire face à plusieurs trahisons. Déprimé, aura-t-il la ressource nécessaire pour poursuivre sa quête et coller à la vision qu’a eu son mentor le Sorcier Blanc ?


Toujours aussi passionnantes ces aventures nous entraînent dans des décors hyper colorés. La faune du monde d’Alef-Thau se révèle bien étrange. Elle emprunte à de multiples iconographies tels ces plésiosaures marins chevauchés par des sortes d’hommes crabes ou les chauves-souris gigantesques. Les caractères des personnages, très ambivalents, déroutent et relancent constamment l’intrigue. Alef-Thau guerrier d’une force impensable reste faible émotionnellement. Diamante, dirigeante immortelle, se laisse facilement manipuler et ne fait pas preuve de beaucoup de discernement dans le choix de ses alliés.


Aucune perte de vitesse ni de qualité pour le second volume de cette saga en 8 tomes.