Voici la conclusion de la trilogie BEAST. Vous allez enfin avoir les réponses à toutes vos questions. En 48 pages, Thomas CHEILAN vous fait une nouvelle fois vibrer, avec des scènes d’actions spectaculaires, quelques petites touches d’humour et les petits jeux de séduction entre Eji et Zâo. Nay va devoir faire face à son destin, qui a été écrit pour elle depuis bien longtemps. Mais avant d’arriver au bout de son chemin, notre petite compagnie va devoir continuer de se cacher, car les menaces sont de plus en plus pressantes, que ce soit les machines ou Tône-Teht, sans oublier l’attitude toujours ambiguë d’Odo et du Dieu Uok. Ils vont avoir un peu de chance, en se mêlant à une meute de bisons. Mais le plus dur reste à venir : infiltrer une forteresse gardée par les machines. Tous devront faire preuve d’une très grande volonté pour atteindre leurs objectifs.

Graphiquement, vous noterez le changement de coloriste, c’est désormais Peng Wang et Studio 9, qui en ont la charge, mais rassurez vous, le rendu est toujours aussi impeccable. D’autant que le dessin de Mateo GUERRERO est toujours aussi nerveux et puissant.

Les découpages donnent beaucoup de rythme à l’histoire. S’arrêtant sur les moments cruciaux du récit, sans en rajouter.

BEAST est une série de science-fiction avec un récit très dense. Si la trame de fond vous ferra penser à d’autres aventures comme par exemple Terminator, pour son opposition entre les hommes et les machines, il y a bien plus que ça à lire. En l’espace de 3 volumes, vous aurez l’impression de tout connaître des Dieux-Animaux et de leurs compagnons, leur psychologie ayant été bien détaillée. Vous serez pourtant surpris par le raisonnement de certains Dieux. Mais c’est tout le plaisir de se faire piéger par un scénario de Thomas CHEILAN.

BEAST est à recommander à tous ceux qui apprécient de faire fonctionner leurs méninges, au lieu de se laisser guider.