Fin du diptyque et toujours autant de tensions et surtout de malice de la part d’un Sherlock Holmes pris dans les filets de vampires pas très honnêtes.


Cette fois encore, notre fameux détective a bien failli y passer à la fin du premier tome ! Heureusement, Joyce Middles l’a sauvé. Le souci c’est qu’il doit maintenant rendre des comptes à la communauté qui l’a embauché puisque le coupable a désormais pris la fuite. C’est sans compter sur la perspicacité légendaire de notre fin limier, parvenu à prélever des informations primordiales sur son adversaire lors de leur combat. Mais le temps presse, la Reine Victoria s’impatiente et les vampires également.


De nouveau, Sylvain Cordurié nous livre un scénario à la fois original et basé sur les aventures holmésiennes. On retrouve de-ci de-là les traces de la vie de notre enquêteur britannique et de ce fait flegmatique. Nous nous trouvons donc face à une authentique aventure du détective qui va écrire cette fois-ci lui-même ses mémoires, livrant des infos au détour des paragraphes à un Watson absent qui joue ici le rôle du lecteur.


Si l’on trouve de multiples affrontements psychologiques, les combats physiques sont moins nombreux. Néanmoins, les scènes de batailles et d’explosion s’avèrent explicites et dynamiques. Les auteurs font la part belle à la ruse légendaire de Sherlock qui nous montre ici quelques tours bien sentis.


Une aventure qui se clôt, dans la veine des récits de Conan Doyle avec une bonne dose de fantastique qu’il n’aurait pas renié. Voici ainsi une variante intéressante de deux mythes qui ne cessent de se croiser en ce moment.