Hannibal Meriadec, le pirate épris d’une femme devenue mi fantôme mi zombie, est plus que jamais déterminé à dénicher les larmes d’Odin, les sept fameux diamants aux pouvoirs intenses. Pour parvenir au but, il doit tout d’abord posséder le manuscrit de Karlsen, une sorte de carte au trésor. Ce dernier se trouvant quelque part à Venise, Hannibal et son équipe se rendent dans la Sérénissime. Malheureusement pour notre pirate, les sorcières veillent et convoitent elles aussi les pierres précieuses. En outre, elles connaissent parfaitement le point faible de leur adversaire : Sélima, celle qu’il a ramenée d’entre les morts et qui partage sa vie, portant un masque auréolé de mystères pour qui ne sait pas le tragique destin qu’elle a subit.





Dans la plus pure veine des histoires d’aventures et de flibuste, la série « Hannibal Meriadec » utilise en sa faveur des éléments fantastiques aussi nombreux que pertinents. Le scénario ne nous laisse aucun répit et nous saisit à tout instant. Ça bondit et rebondit de toutes parts dans un rythme endiablé qui ne s’enraye jamais. La lecture de ce deuxième tome est proprement délicieuse.


Ajoutons à ce récit palpitant, un dessin qui ne faillit jamais avec en point culminant la double page précédent l’abordage, directement suivie par une page de bataille de taverne assaisonnée à la sauce zombie du plus bel effet.





Que d’intensité dans l’action, que de panache parsemé d’une ou deux petites notes humoristiques ! Un excellent opus qui nous rend encore plus accrocs à la série.