Collection : caractère
Album cartonnée/56 pages couleur
Date de parution : 1er décembre 2010
ISBN : 9782723477833
La zone est un endroit sécurisé pour tous. Keira a voulu la quitter, pour voir le monde, pour renouer avec le passé de cette Grande-Bretagne quasi éradiquée.
Elle a donc dépassé les frontières et s’est faite capturée par les membres de la multinationale Winch. Elle s’avère particulièrement intéressante car il reste peu de femmes non contaminées et donc peu de femmes fertiles. En faisant partie, elle représente une denrée rare.
Ce n’est pas pour cela que ses ravisseurs la traitent, elle ou ses compagnes d’infortune, avec égard !
Lawrence, qui culpabilisait de la fuite de Keira, a décidé de partir à sa recherche. Ses pas l’ont mené dans son ancien lieu de prédilection, un espace qui reste protégé en plein cœur des ruines d’Edimbourg, la bibliothèque. Aidé par le professeur, il se retape, prend des équipements et repart sur les traces de la prisonnière.
Nous le retrouvons alors qu’il quitte la bibliothèque en compagnie de deux hommes dont l’un était ami avec lui avant les tragiques événements du passé. Mais Lawrence peut-il décemment leur faire confiance ?
De leur côté, les prisonnières tentent toutes sortes de rébellions. Pas question de suivre leurs tortionnaires sans résister.
Dans cet opus, nous découvrons des personnages harassés et sur le qui-vive. Les conditions de vie de chacun sont très glauques et contrastent avec les oasis protégés de la Zone et de la bibliothèque.
La jungle foisonnante reste hostile et en plus des humains sains ou contaminés qui peuvent vous attaquer, rien ne vous empêche de tomber nez à nez avec une colonie de lions affamés. Quoi de plus normal dans un monde où un puma peut servir d’animal de compagnie ?
Les graphismes sont toujours aussi somptueux, jouant sur le côté luxuriant de la forêt et son contraste avec les carcasses de machines de guerre et les ruines de béton.
Si l’on devait retenir une page, ce serait celle, magnifique, d’un Tower Bridge envahi de végétation (p.45).
Et si l’on devait retenir une excellente idée ce serait celle des hélicoptères au profil d’abeilles, se déplaçant en essaims (p.48).
Un second tome tout aussi réussi que le précédent tant au niveau de la narration qu’à celui de l’illustration. Une série SF à ne surtout pas laisser de côté.
Tiphaine
|