Les crimes s’enchaînent dans les bas-fonds de Londres tandis que Scrubby cherche à assouvir sa vengeance. Il semblerait bien que les criminels soient des Lords et non des personnes issues de classes populaires. La tâche est rude pour notre jeune et débrouillard héros mais le Petit Peuple continue de veiller sur lui et de le soutenir dans ses choix.





Avec ses teintes rougeoyantes faisant écho à la couverture, voici un épisode dur et sans concession. Pierre Dubois continue d’utiliser ses grandes connaissances elficologiques pour mieux attaquer les travers de la société victorienne. Les êtres féeriques sont ici présentés sous un nouvel angle, dans lequel ils continuent d’œuvrer pour l’équilibre des mondes mais d’une façon inédite. L’auteur utilise ainsi des passages sordides comme le combat chiens/rats d’égouts pour mieux s’en servir dans sa narration (voir ce qu’il se passe plus tard entre Scrubby et les rats…).


Les dessins sont toujours aussi beaux, rehaussés par des couleurs tantôt enflammées, tantôt très sombres qui soulignent bien l’état d’esprit des personnages.


Les scènes sont dynamiques, toujours avec de beaux moments de tension où le mouvement est parfaitement maîtrisé (affrontement contre Warren dans les docks, course poursuite avec les fiacres…).


Encore un chapitre bien sombre sur fond de dénonciation sociale. Nous nous acheminons tranquillement vers le cinquième et dernier opus qui clôturera ce premier cycle.