Alors que la conclusion de la saga « Voyageur » approche à grands pas (tome Ω en septembre 2011), le tome 4 du passé nous entraîne au cœur même des arènes de Lutèce. Fish et Vedder vous y renouer leurs destinées afin de retourner vers leur futur.

Chacun des frères semble plus serein. Fish, en particulier, cesse de haïr son frère sans fin et le personnage prend plus de profondeur.

La vie est rude à Lutèce. L’exaltation est certes bien présente lorsque la foule scande le nom des gladiateurs à leur entrée dans l’arène. Mais le danger de la profession est encore augmenté par les paris qui influencent plus ou moins les résultats.

Vedder doit prendre garde à bien rassembler tous les morceaux du puzzle avant de téléporter ceux qui doivent l’être vers Granparis et le futur.



Liberge montre bien l’atmosphère oppressante et l’aspect sale des combats par un dessin granuleux comme du sable poisseux qu’on ne peut laver. Les affrontements dans l’arène sont d’une rare violence. Toujours avec son goût du détail, Liberge, fouille en profondeur les armes, la redoutable machine de bataille et les costumes. Il donne à l’ensemble de l’album une ambiance décadente à souhaits.



Cet album constitue une charnière dans le récit. Placé juste avant l’épilogue de la série, il nous livre des éléments importants. Ceux-ci seront sans aucun doute déterminants dans la conclusion du récit.

Ce tome 4 du passé, quoique ‘one shot’, devient donc difficilement dissociable de l’ensemble et il faut absolument le lire pour obtenir certaines des clefs de l’aventure.