Le plus puissant des vampires, leur maître à tous, n’avait plus donné signe de vie depuis la fin de la seconde guerre mondiale. Il renaît de nos jours dans une forêt humide de l’Inde. C’est un gros problème pour ses descendants qui avaient déjà tenté de l’éliminer par le passé. Ils décident en conséquence de profiter de sa faiblesse à son réveil pour l’éradiquer une bonne fois pour toute. Hélas, leur seule arme contre lui – l’amour -, ils l’ont déjà utilisé une fois. Ils devront donc jouer de rapidité tant que le maître ne jouit pas de son entière puissance.





Ce diptyque est une œuvre sombre, très influencée comics US au niveau du dessin. Les décors oppressants sont légions entre les charniers au milieu des forêts luxuriantes, les bidonvilles crasseux et les intérieurs calfeutrés et éclairés à la lumière artificielle. Nosferatu apparaît ici de façon brute, décharnée et bestiale. Il n’a rien de l’aura érotique accordée dans certains romans vampiriques. Sa morsure fait mal même si elle possède un pouvoir de guérison.





A son réveil, le maître strigoï doit se remémorer son passé car son sommeil l’a rendu temporairement et partiellement amnésique. Nous assistons donc à plusieurs flashes back qui donnent de la consistance au récit et nous aident à comprendre comment les différents personnages sont arrivés jusqu’à aujourd’hui.





Cet album n’est pas d’une originalité folle mais il pourra interpeller certains novices ou des amateurs du genre, avides de nouvelles interprétations du mythe vampirique.